À Ébène : les marchands ambulants dans l’attente d’une solution
Le Défi Quotidien
Les marchands ambulants devront attendre jusu’au lundi 12 novembre.
Les marchands ambulants d’Ébène devront attendre jusqu’à lundi pour obtenir une réponse des autorités. La force policière, Landscope Mauritius et la municipalité de Quatre-Bornes ont tenu une réunion le mardi 6 novembre pour trouver une solution au problème d’emplacement des marchands ambulants.
Après la réunion des autorités, les marchands ambulants ont appris qu’ils devront patienter jusqu’au lundi 12 novembre pour avoir une réponse. « Nous ne pourrons pas travailler cette semaine. Nous n’avons pas eu de réponse définitive, mais les autorités ne souhaitent pas nous mettre dehors durant les fêtes de fin d’année », expliquent les marchands. Ces derniers avaient tenu un rassemblement devant la MauBank d’Ébène le lundi 5 novembre pour demander aux autorités de régulariser leur situation en précisant qu’ils sont disposés à payer pour l’obtention d’un permis d’opération.
D’autre part, Naila Hanoomanjee, la Chief Executive Officer de Landscope Mauritius, affirme que les rues où travaillent les marchands ambulants ne tombent pas sous sa responsabilité. « Nous sommes les ‘owners of the lands’, mais les routes tombent sous la responsabilité de la municipalité de Quatre-Bornes. Je ne peux leur donner la permission », affirme-t-elle. La réunion avait pour but de chercher une solution temporaire. Naila Hanoomanjee déclare : « Nous pouvons, par exemple, proposer aux marchands ambulants un terrain sur lequel sont garées une centaine de voitures. Tout dépendra si les conducteurs sont d’accord pour évacuer les voitures temporairement. Il faut attendre que le Car Park, actuellement en construction, soit prêt d’ici l’année prochaine », explique-t-elle. ELa mairesse de la municipalité de Quatre-Bornes, Soolekha Jepaul-Raddhoa a expliqué que la mairie jouera son rôle : « Nous travaillons en collaboration avec les autorités. Nous sommes conscients que, parmi les marchands ambulants, se trouvent des parents qui ont des responsabilités, mais il faut qu’il y ait de la discipline », déclare-t-elle.